Le moine

Publié le par lalige

Adaptation du célèbre roman gothique de Matthew G. Lewis, publié en 1796, « Le Moine » raconte le destin tragique de Frère Ambrosio dans l’Espagne catholique du XVIIe siècle.

Le cinéma a transformé le roman en Harry Potter dans la Grande Espagne du XVIIe siècle ou Matrix sans complication, en ne gardant que la lutte du bien et du mal. J’explique : le bien, c’est être moine et chaste, pour glorifier Dieu et le mal, c’est aimer une femme jusqu’au bout … si vous voyez ce que je veux dire.

« Satan a le pouvoir qu’on veut bien lui donner », prêche Don Ambrosio qui est au départ vertueux avec un visage triste. La vertu ne semble pas rigolote, rigolote. Il va forniquer et son visage sera encore plus triste et sombre à la fin. La joie, non, elle n’est pas dans ce film. Même pas dans le rire sardonique du diable, faustien, qui se trouve superbement habillé en Hidalgo avec fourrure en plein cagnard, dans le désert…

J’ai bien aimé la lecture du Psaume 6 :

            Yahvé, ne me châtie point dans ta colère,

            Ne me reprends point dans ta fureur.

            Pitié pour moi, Yahvé, je suis à bout de force,

            guéris moi, Yahvé, mes os sont bouleversés,

            mon âme est toute bouleversée.

 

Le-moine.jpg

  

Le pauvre moine était surtout bouleversé par la beauté d’une charmante jeune fille.

Un combat du bien et du mal digne de Don Quichotte.

 

Publié dans films DVD etc

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